Sortir « en femme » reste le pari le plus fou de nombreux travestis. C’est un doux fantasme pour beaucoup de consœurs et une sorte de rituel du feu pour plein d’autres. Très rapidement, je me suis senti à l’étroit dans mon appartement et l’appel de la forêt s’est fait entendre, l’envie de sortir était devenue largement supérieure à l’envie de me travestir. Ma toute première fois dehors date du 22 mai 2011 et j’aimerais vous la raconter, car il s’agit d’un souvenir impérissable, au même titre que mon premier jour d’école ou de ma première partie de Castlevania.
Laissez-moi sortir ! Laissez-moi rentrer !
Je me souviendrai longtemps du 22 mai 2011. J’ai rarement ressenti autant de peur, autant de trac, autant de nœuds dans l’estomac avant d’aller faire une promenade bénigne de l’autre côté du Rhône. Le petit-déj’ fut très dur à avaler, croyez-le. J’ai longtemps attendu ce dimanche et le dimanche arrivé, je ne me sentais pas prêt, je n’étais d’ailleurs pas préparé du tout… Je ne savais même pas où sortir, finalement. Ni même quoi mettre. L’horreur. Je n’avais même plus envie de sortir et je me suis trouvé 1001 excuses pour ne pas le faire.
Mais avec ma compagne, cela ne fonctionne pas et elle m’a poussé à le faire coûte que coûte. Je me suis alors préparé et j’ai longtemps hésité sur quoi porter. Finalement, j’ai essayé d’opter pour un look le plus passe-partout possible.
Ben quoi ! C’est vaaaachement passe-partout un travesti qui débarque dans son sarouel léopard. Toujours est-il que j’ai « essayé » d’être discret ce jour-là, c’est pour cela que j’ai sélectionné des nu-pieds tout ce qu’il y a de plus simple et que j’ai fait un maquillage tout ce qu’il y a de plus foireux, dans la limite de mes capacités de l’époque. Jusque-là, tout va bien, mais je n’étais pas au bout de mes peines.
Horreur, malheur !
Je dois bien avouer que j’ai eu beaucoup de mal à me décrisper. Pour ne rien cacher, j’avais monté tout un stratagème pour réussir mon exfiltration : que ma compagne m’attende avec la voiture dans le sous-sol pour m’éviter de passer par le parking, qu’on sorte à des intervalles de temps différents pour que les voisins ne sachent pas, si jamais je devais croiser quelqu’un, qui je suis… Bref, un plan digne de Splinter Cell. En ces temps immémoriaux, j’avais l’impression que si un voisin découvrait ma « double-identité », je finirais sacrifié au bûcher dans d’atroces souffrances.
Dans la voiture, rebelote : affalé dans le siège passager, mal-à-l’aise avec de fausses WayFarer en plastoc cheap sur le nez… Au cas où je croiserais quelqu’un qui me reconnaîtrait dans la file d’à-côté, genre. La paranoïa des débuts est assez marrante, racontée après-coup, mais ça m’a bien grignoté une belle partie du plaisir de sortir pour la première fois.
Pour éviter d’être reconnu, nous sommes allés dans un village voisin d’Avignon. Je me suis dit que j’aurais moins de chance d’y être débusqué. Malgré cela, je suis sorti de la voiture en tremblant comme une feuille et nous nous sommes dirigés sur un chemin touristique. Les premiers passants que j’ai croisés m’ont fait tressaillir ! J’arrêtais de parler pour qu’ils n’entendent pas ma voix, puis nous avons croisé d’autres passants, et encore d’autres… Et je me suis rendu compte qu’en fait… Ils s’en fichaient complètement !
I Am The Wind
C’est à ce moment précis que j’ai pris conscience que sortir n’était pas si difficile. En réalité, j’avais sans doute une démarche un peu pataude, mon maquillage n’était clairement pas parfait. Je suis certain que le passing n’était pas l’idéal. Mais les gens s’en contre-fichent, ils ne sortent pas pour vous juger, mais pour se promener. Ils ont leur propre affaire à gérer, leur propre bonheur à rechercher, alors bon.
Dès lors, le trac avait cédé sa place à la douce sensation de liberté et je commençais à apprécier d’être sorti en femme. Je ne saurais dire ce qui était le plus grisant : être pris pour une jeune femme ou sortir en étant habillé comme je le souhaitais ? Les deux, mon capitaine. Pour la première fois de ma vie, je sortais avec du vernis aux ongles, par exemple, sans en éprouver la moindre honte, sans enfouir mes mains au fond de mes poches dès que les autochtones lancaient des regards en ma direction. Ce n’était pas parfait et j’avais toujours un peu peur que ça tourne au vinaigre, mais dans l’ensemble, j’étais plutôt satisfait car je me suis dit : « ça y est, je l’ai fait ! »
Sortir pour sortir
La sortie ne fut que de courte durée puisque finalement, je ne m’étais pas fixé « de but ». C’est une erreur que j’ai rectifié pour mes sorties suivantes : je sors pour rencontrer quelqu’un, parce que j’ai besoin d’une photographie bien précise… Mais sortir de la sorte, sans raison, peut donner un vrai sentiment de malaise. J’étais là, dans mon village Gardois, à me demander ce que je fichais là, habillé en fillette.
Finalement, je me suis retrouvé à errer en essayant de ne pas me faire pincer à replacer la perruque ou le service trois-pièces. Car ce jour-là, j’ai appris la véritable difficulté du travestissement !
- La perruque bouge. Surtout que c’était un jour de très grand vent. Surtout que j’habite dans la région la plus venteuse du continent. Surtout que j’ai une grosse tête. Et comme je m’y suis préparé au dernier moment, je n’ai pas pensé à prendre une brosse…
- Le paquet de la virilité finit également par se manifester. À force de marcher, il sort de sa tanière et il n’y a rien de plus risible que de remettre le petit oiseau en place, en public et en travesti.
Il y a donc un moment où j’ai saturé, où j’ai perdu toute ma confiance à cause de cette perruque emmêlée et où j’ai eu besoin de m’échapper. Il fallait que je retourne vite à la voiture et que je rentre chez moi !
Promenade de santé
Même si la première sortie fut très difficile, je me suis juré, ce jour-là, que cet après-midi « promenade en Émilie » serait le premier d’une longue série. Et je vous rassure : les suivantes se sont très bien déroulées. (Oui, même l’après-midi où j’ai perdu ma perruque…) Le plus difficile, finalement, a été de franchir le palier de ma porte. Dehors, tout le monde s’en fiche, vous savez, que vous portiez une robe ou le survêtement du RSC Anderlecht.
Le principal est de réussir à se détendre. Figurez-vous la scène : dans une situation « A », vous êtes tranquillement en train de marcher dans la rue quand vous croisez un personnage qui se cache dès que quelqu’un s’approche, qui évite tout contact oculaire et qui se fait muet dès que d’autres humains sont à proximité. Alors que dans la situation « B », vous croisez un personnage qui ne prête pas attention à vous… Et réciproquement, finalement. Laquelle de ces situations vous paraît la plus suspecte ?
Quoi qu’il en soit, cette journée fut riche en expérience et j’ai pris conscience que mon avatar féminin n’était pas seulement destiné à traîner devant l’ordinateur ou à zoner devant la Xbox. Émilie peut sortir quand elle le veut, quand je le veux et tout le monde s’en contre-fiche royalement. L’indifférence peut faire souffrir dans bien des situations mais en tant que travesti, c’est sans aucun doute le meilleur feedback que l’on espère recevoir « des autres » !
Bisous !
Et soyez vous-même.
So true…
Cela dit, je me suis toujours fixé des buts lors de mes sorties. Errer comme ça pour le plaisir, ça met direct mal à l’aise. Le seul souci c’est effectivement la voix…
Ouais, mais la première fois, je suis sorti pour me dire « je l’ai fait ». Je me suis vite dit : OK, mais je fais quoi maintenant ?
J’aime bien ce témoignage, c’est de l’authentique, du vécu!
C’est bien écrit et je pense que ça peut décider certaines et aussi leur éviter quelques impréparation.
C’est clair 🙂 ! Un miroir de poche et une brosse, c’est le minimum. Sinon, tu te retrouves à chercher toutes les surfaces avec un reflet pour être 100% certaine que ta perruque est bien place. L’horreur !
C’est un très agréable et authentique récit que tu fais de ta première sortie. J’y retrouve toutes les sensations qui furent les miennes. Aujourd’hui, le plus difficile pour moi, est de trouver un but ou une rencontre à faire. Le regard des autres devient vite sans importance.
Encore des anecdotes de la vie d’Emilie, j’aime !!!
Promis, il y en aura d’autres : « la fois où je me suis fait pincer les fesses dans l’escalier du boîte de nuit et que j’ai fait ma grosse voix de bûcheron pour marquer mon désaccord. » On tient un sujet, là… Ou pas 🙂 !
Bonjour Émilie je vous félicite pour votre courage. Trouvez-vous une personne pour vous accompagner dans vos sorties, moi-même j’ai une amie travestie de 60 ans avec qui je sorte régulièrement en couple pour rando, visite culturel, restaurant et tout ce passe très bien, les personnes nous regardent plus pour le décalage que nous représentons, une belle femme de 1.83m avec un petit homme de 1.63m, nous nous en amusons. Nous vous souhaitons pleins de bonheur dans votre nouvelle vie. Guy & Julie
Yo et merci pour ton commentaire. Et oui, comme pour Resident Evil 5 ou le ping-pong… Sortir à deux, c’est mieux.
C’est trop ça la première sortie. Je me rappelle de la mienne avec une tenue improbable, une perruque vraiment inconfortable, le stress continu avec quelqu’un qui rigole ou parle à proximité tu penses que c’est sur toi (alors que non) … Beaucoup d’erreurs, mais une expérience enrichissante que tu veux renouveler dès que possible.
T’étais déguisé en bunny ?
Rires, oublie pas ton gage d’ailleurs. 😉
Non, en fait, j’avais un top blanc qui laissé bien voir mon soutif et une jupe un peu trop moulante laissant bien apparaître les coutures de ma culotte. Bref, un oeil avisé aurait pu dire si ma lingerie venait d’Etam 🙂
D’où l’intérêt du string… Moins de tissu, donc moins de marques sous la jupe/jean/salopette/combinaison de spationaute.
Vraiment pas fan du string, c’est pas super confortable et ça planque pas efficacement jean-paul. 🙂
Beau récit ! Très authentique, beaucoup doivent se reconnaître. On s’identifie bien, jusqu’à presque ressentir les choses en les lisant, bien écrit et sincère.
J’imagine que depuis tu gère bien mieux les sorties, mais de vieux démons ne reviennent-ils pas encore te hanter ?
Combien de temps avant la sortie suivante ?
Il y a toujours un moment où tu paniques, où tu perds confiance. Dès que t’as l’impression que ta perruque est partie en vrille, en fait. Enfin, en tout cas, quand j’avais une perruque, c’est ce que je ressentais ! La prochaine ? Aucune idée 🙂 !
Je voulais dire combien entre la 1ere et la seconde sortie ? Le temps de se remettre et de se regonfler pour la suite…
Donc sans perruque, plus de stress ?
Heu… Entre la première et la deuxième, deux jours je crois. J’étais chaud-bouillant.
En ce qui me concerne , ma première fois fut possible parce que j’avais un but.
Je me rappel que j’avais m’était habillée mi femme en haut et mi homme en bas, le tout recouvert d’une longue veste pour sortir de chez moi inaperçue.
Ce fut un sacré moment quand, sur une aire de repos, j’ai tant bien que mal enfilé ma jupe et essayé de me maquiller le plus maladroitement du monde avec un petit miroir: façon guerrière puisque pas de fond de teint, juste du rouge à lèvre, un crayon noir et du mascara.
Bien sûr je n’avais pas de perruque et autant vous le dire je ne ressemblais à rien.
Aussi quand je suis arrivé à mon rendez-vous j’ai croisé une jeune femme qui n’a pas pu retenir un sourire en me voyant.
Bon comme j’étais un peu particulière à l’époque, je ne sais pas si ça faisais de moi une folle (dans le sens psy et non drag queen), j’avais fait ça pour plusieurs raisons.
Bref un conseil ne faites pas comme moi :p
Ha oui bien sûr au retour ce fut démaquillage à l’eau et enfilage de pantalon dans la voiture sur une aire de repos évidemment.
Ha, le démaquillage à l’eau, c’est hardcore ! Tu as du avoir la peau toute sèche après 🙂 !
Quand on a RIEN d’autre (pas de démaquillant) pour se démaquiller on peut employer de l’huile ou une crème à la rigueur. L’avantage: l’huile ne pique pas les yeux, la crème ça dépend. Ensuite on essuie à sec avec ce qu’on peut trouver (papier toilette, coton, tissu etc…). Personnellement je préfère les maquillants a 2 phases séparées aqueuse et organique (=surnageant) parce que ça ne pique pas les yeux. Dans le cas des autres on ne le sait qu’aprés l’avoir (acheté) utilisé.
C’est comme le p’tit DOP : « ça ne pique pas les yeux » 🙂
Bonjour,
Pour la première fois je suis sortie totalement travesti en femme. Cela m’a pris ce matin, très vite j’ai mis un ensemble lingerie coordonné puis un collant chair motifs sur le côté, une jupe noire juste au dessus du genou, un top un peu léopard noir et blanc, une petite veste noire, boucles d’oreille discrètes, collier, bagues, bracelet. Côté maquillage un bon fond de teint avec une poudre libre, du fard sur les paupières, un peu de gloss sur les lèvres et ma perruque blonde un peu châtain et des escarpins noirs vernis (6 cm). Un sac à main et …. sans me poser plus de questions, j’ai ouvert la porte de ma maison, j’ai regardé à gauche et à droite et je suis arrivé sur le trottoir. Peut importe si une des voisines me voyait, j’étais partie. Mes talons ont légèrement claqués sur le bitume et c’était très excitant de se sentir « femme ». Certes,j’ai croisé quelques personnes mais, seuls deux hommes m’ont regardé. J’ai pris la peine de prendre quelques photos pour immortaliser l’expérience et une demi heure plus tard je suis rentré en toute décontraction. J’espère recommencer bientôt, c’est un véritable bonheur que de ressentir cette impression de liberté féminine.
Bravo Émilie pour ce récit laissant transparaitre tes faiblesses… nos faiblesses, ta sensibilité aussi.
Même gamme d’émotions lors de mon baptême à la différence que je commis de graves erreurs, il y a de cela une quinzaine d’années.
J’étais avec ma compagne, j’avais repris le travestisme depuis seulement quelques mois après presque deux décennies de réflexion et nous décidâmes de tenter l’expérience au cours d’un voyage d’été en voiture.
Nous nous arrêtâmes dans une ville et nous garâmes dans un parking municipal sous-terrain. Je me préparais dans la voiture,… une robe d’été flottante et légère, une capeline surmontant une trop courte perruque, des talons compensés en liège enserrant de jolis bas tenus par un porte jarretelles blanc, un maquillage léger le tout sur un corps entièrement épilé, et pour clore ce descriptif, un jolis string en lycra coordonné. Le parking nous paraissant sombre, ayant fais le tour de ce qu’il y avait à voir… nous décidions de monter des escaliers de sortie,… et quelle sortie !!
Préoccupés par notre discussion, négligeant l’aspect sécurité, nous étions déjà à quelques mètres de la sortie. Lorsque nous levâmes les yeux,… SURPRISE !!… nous étions éclairés par un soleil magnifique,… au beau milieux d’une place de cent mètres de diamètre disposant de terrasses bondées sur toute la périphérie. Au bas mot deux cent personnes autour de nous dont la plus proche devait être à quarante mètres.
Ne manquais plus qu’une bourrasque pour voir ma robe se soulever jusqu’au nombril et la capeline tenter de s’envoler. Une gestuelle d’urgence peux travaillée pour maintenir le tout en place,… une main en haut et l’autre en bas,… puis,… une gêne profonde face à quelques rires par ci… quelques applaudissement par là,… quelques sifflets aussi…
Ma compagne , rassurante, me certifiant qu’au vue de la gestuelle un peu inadéquate quelques personnes avaient dis que ce qu’ils voyaient n’étais pas une femme, … acoustique parfaite,… je reprenais très en douceur une attitude susceptible de rétablir mon passing tout en marchant vers un banc plus à l’abri des regards, nous reprenions notre discussion attendant que le coeur battant encore la chamade s’apaise et que le rouge de mon visage s’estompe. Calmés, guettant d’éventuels coup de vent, nous rejoignîmes le parking.
Grand moment de solitude s’il en est, mais quel moment,… trente ans… la libération !
ma premiere fois « en fille » cela fût vraiment un grand moment
venant de me préparer totalement des pieds a la tête j’avais en plus décidé de porter un corset pour souligner ma taille fortement corseté je planais avec aux pieds des escarpins a talons de 10
mes bas nylon se tendaient aux bouts de mes jarretelles ,une vraie folle ! sortant ma voiture dans la rue j’ai dû sortir de celle ci pour fermer le portail , a cet instant est arrivé mon voisin accompagné d’un copain waouh ! ils ne regardaient que mes jambes qui dépassaient de la portière ,ma robe s’était relevé et mes jarretelles apparaissaient du coup ils m’ont regardés oh ! quel joli tableau MADEMOISELLE me lança l’un d’eux ,me redressant je me mis a rougir puis a pleurer j’étais toute honteuse et perdue ,mon voisin me pris dans ses bras et m’embrassa sue la joue ,écoutes moi ,tu es belle et saches qu’il y a longtemps que je suis au courant que tu es transgenre ,alors calme toi et vis ta vie a bientôt ma jolie voisine
toute perdue je venais de faire mon coming out ,j’étais heureuse
depuis je sors souvent en femme
mon entourage est totalement coopératif , il m’arrive de faire des surprises j’arrive chez eux soit en femme sois en homme c’est assez drôle car le comportement des gens est très différent soit que je sois Murielle ,soit que je sois Maurice le plus drôle c’est que l’on me nomme toujours Murielle et jamais Maurice a quel bonheur que cette première sortie
je suis un crossdresser et je sors en ville en femme.l’important est d’être discret dans sa tenu.Mais pour cette sortie, j’ai decdée de m’acheter de la lingerie dans un magasin j’attendais que le magasin sot vide et j’entrais’ la propriétaire me reçu sans étonnement et je lui dit que je cherchais un soutiien-gorge elle m’en debala plusieurs et me fit essayer en cabine .Elle me dit que je n’étais pas « la » seule à m’habiller en fille et me dit que je pouvais venir quand je voulais. J’ai donc renouvelé mes sorties chez elle. nous sommes devenu amie .
je sors en fille sans complexe et je vais au magasin de lingerie faire mes courses, la propriétaire me connait et me dit toujours madame,
personne ne se retourne sur moi !
j’aime sortir habillée en fille.d’abord j’enfile mon soutien gorge,puis ma gaine culotteet mon collant je commence a me sentir bien . je met ma combinaison avec de la dentelle et je met mon chemisier. j’enfile ma jupe noire et je met mon manteau. là, je me maquille et je sors dans la rue pour acheter des dessous. je rentre dans ma boutique de lingerie préférer et je demande une gaine , la vendeuse m’en sort plusieurs que j’essaie je suis alor aux anges et la vendeuse me dit que cela me va trés bien