Accueil Une L’enfance d’un travesti – Partie 2 : Être et paraître

L’enfance d’un travesti – Partie 2 : Être et paraître

Dans la première partie de L’enfance d’un travesti, j’évoquais la vie en couche-culotte et les premiers pas dans le monde de la transidentité : l’image de la maman, l’incapacité à différencier les genres et le rapport aux jouets. L’institution elle-même allait pourtant changer la donne puisque nous allons évoquer, dans cette deuxième partie, l’école qui m’a largement détourné de l’ambiguïté naissante.

L’école des sens

Enseigner les mathématiques et l’accord des épithètes aux enfants n’est pas l’unique mission de l’école de la République. Si ses objectifs sont avant tout de nature pédagogique, l’école a aussi vocation à être un lieu de réussite, d’autonomie et d’épanouissement pour tous. L’éclosion de chacun est pourtant rarement facile en ce qui concerne les questions du genre. Je fais confiance au corps enseignant pour aider les jeunes pousses à s’accomplir mais ces questions sont toujours trop méconnues du public pour être appréhendées avec intelligence.

Très vite, en maternelle pour tout vous dire, je commençais à ressentir ce que je n’avais jamais connu auparavant concernant l’identité des genres : de la honte. Je me rappelle de deux scènes en particulier de mes classes en petite section. Dans la première, j’avais enfilé un tutu qui traînait parmi les jouets de la classe et plusieurs filles s’étaient moquées de moi. Je reconnais que c’était assez loufoque mais ce dont je me souviens le plus, aujourd’hui encore, c’est que je m’étais caché sous une couverture de la classe pendant la sieste (la belle époque !) pour la porter en toute quiétude.

L’autre scène qui m’a laissé un souvenir vigoureux n’est autre que le commentaire d’une petite camarade de classe, très étonnée de mes « activités ludiques » : selon la petite Camille (en bas à droite de la photo ci-dessous), je ne jouais qu’à des jeux de filles puisque je jouais plus volontiers à la dînette et au « papa et à la maman » qu’aux petites voitures. Les commentaires se sont multipliés au fil des printemps et, de plus en plus honteux, j’ai purement refoulé tout ce qui s’apparentait de près ou de loin au féminin.

Le mec à tout droite de la deuxième rangée s'appelle Kevin !
Le mec tout à droite de la deuxième rangée s’appelle Kevin !

Badass

En mûrissant, je « surjouais » la virilité, pour compenser un manque à ce niveau-là. Je n’ai jamais été un luchador, si je puis dire, mais pour me convaincre que ma voie était bel et bien la masculinité, je forçais le trait, surtout à la fin du collège : imperméable en cuir que Neo ne refuserait pas, bottines à bout chromé et le crâne presque rasé. On ne peut pas dire que ces années étaient les plus rayonnantes surtout que lorsque j’apercevais mon reflet, j’avais franchement l’impression de ne pas être moi-même, d’être « quelqu’un d’autre ».

Si l’école n’était pas le meilleur endroit pour m’épanouir, les activités extra-scolaires l’étaient encore moins ! Parmi les différents sports que j’ai pratiqués, certains étaient plutôt bon enfant comme le judō, l’escrime et le tennis de table. En revanche, j’ai toujours eu du mal à m’intégrer aux collectifs au football et pas uniquement parce que je jouais gardien de but. Mais c’était une façon simple et radicale pour entrer dans le moule, pour ne plus avoir cette sensation bizarre d’être différent des autres garçons.

Dans le sport collectif et celui-ci tout particulièrement, l’équipe crée une émulation : une sorte de course à la virilité en quelque sorte où le travestissement n’est bien évidemment pas le bienvenu. D’ailleurs, le football est un milieu franchement homophobe et quand un joueur se dévoile, cela fait les gros titres plusieurs jours durant. Ces années passées en compagnie de différents clubs n’ont pas du tout permis au travesti qui sommeillait en moi de se dévoiler pendant longtemps, trop longtemps…

Bad boy. Sort of.
Bad boy. Sort of.

Virtual Girl

Si l’opération « Expendable » de façade était un succès (il est infiniment plus facile de se faire passer pour un bad boy qu’une jolie fille, n’est-ce pas), je n’ai jamais cessé de croire, qu’un jour, je pourrais sortir du placard. Bien évidemment, en ces temps immémoriaux, j’étais loin d’imaginer que dans la vie, tout était possible. Je croyais même que je devrais rester cloîtré chez moi jusqu’à la fin de mes jours mais surtout ne jamais vivre en couple pour que personne ne découvre ce scandaleux secret. À cette époque, j’avais l’impression que si mes proches le découvraient, je serais enfermé à l’asile de Montfavet après qu’une dépêche AFP eût informé la Terre entière de mes vices.

Pourtant, je continuais à cultiver cette ambiguïté, non pas sans honte. Au début, j’empruntais deux ou trois vêtements à ma petite mère sans qu’elle ne s’en aperçoive – le coup classique – mais j’étais très vite trop large pour enfiler ses robes. De ce fait, j’entretenais ma féminité en créant des personnages féminins : en les dessinant (sur une feuille ou au PC en pixel art) et j’ambitionnais même de dessiner de nombreux vêtements que je découperais et poserais sur un modèle en papier. Cela n’a jamais vu le jour, bien sûr.

Mais le salut du travesti s’est fait grâce aux jeux vidéo. Je ne pourrai jamais exprimer tout le bien que la chose ludique a apporté à ma vie mais ça en fait partie. Si je ne joue que rarement un personnage féminin, j’ai passé des heures, et des jours et des semaines à créer des filles dans Phantasy Star Online, Final Fantasy XI Online et compagnie. D’ailleurs, preuve s’il en faut d’un grand refoulement, j’ai longtemps créé des personnages extrêmement virils dans les jeux pour ne pas éveiller les soupçons. Un jour, pourtant, j’ai « assumé » de jouer avec une Mithra (une sorte de créature mi-femme mi-chat dont le Japon raffole…) sans que cela ne choque personne. Alors après tout, si les gens s’en fichaient de savoir ce que je jouais, ils se moquent peut-être aussi de savoir ce que je porte, n’est-ce pas ?

En fin de compte
Un PC, une console et une portable : en fin de compte, rien n’a changé dans ma vie !

Jusqu’à l’éclosion d’Émilie la Nuit, il y eût encore beaucoup de chemin à parcourir, évidemment ! Mais derrière une carapace extrêmement robuste qui ne laissait transparaître aucune féminité, je me servais de toute l’imagination que j’avais pour évoluer en tant que travesti. Comme tout est bien qui finit bien, je vous raconterai dans une troisième et dernière partie comment ma rencontre avec Olga m’a permis de changer.

Cela étant dit, n’hésitez pas à nous faire part de vos propres souvenirs d’enfance sur le forum, racontez-nous vos phases de refoulement, les années passées à vous chercher. Je suis certain que cela pourra aider les travestis new generation !

Bisous !

Andromèdehttps://travesti.fr
Bonjour ! Je suis Andromède, l'auteure de ce site Internet. Je suis également la fondatrice du e-commerce Travesti.fr - La boutique des travestis.

40 commentaires

  1. bonjour julien, avec ou sans penchant féminin ,je garde de l’école et du collége en particulier le souvenir d’un monde peu épanouissant voir carrement violent, à mon avis à oublier!!!!

    • En effet – c’est extrêmement difficile d’être soi-même pendant cette période. Je me rappelle qu’en-dehors du travestissement, des gars de ma classe se sont bien payés ma tête parce que j’étais un peu trop dans le monde des… Pokémon 😉 ! Mais c’est vrai qu’à cette phase de notre évolution, c’est sans doute le moment où nous sommes les plus cruels.

  2. Bravo Julien pour ce bel article que l’on parcourt avec toi comme on regarde un album souvenir.

    Ah les camarade de classe ne sont pas tendres, dès qu’apparaît la moindre différence, la moindre faille, elle est souvent exploitée et ressassée. Alors oui, on finit par rentrer dans un moule, sans y être vraiment à l’aise; on joue le jeu en essayant de se convaincre… certains finissent par y croire vraiment en s’enfermant sous une épaisse carapace de bad boy, pour d’autres ça sonne faux, mais bon, on met le mouchoir dessus.
    A lire la troisième époque intitulée « virtual girl », je me suis aussi retrouvée à « assumer timidement » dans ces mondes ludiques qui sont des ballons d’oxygène pour beaucoup d’entre-nous. Pour d’autres, c’est le théâtre, la danse … heureusement, qu’il y a ces bulles, ces parenthèses pour nous permettre d’être un peu plus soi-même, même si parfois, c’est court …
    Je crois que je ne serai pas la seule à dire : « On attend la suite » ^ ^

    Bises,

    Véro

    • Hello, Véro et merci pour ton gentil commentaire ! Effectivement, on entre dans un moule sans même en prendre conscience, parfois, si ce n’est le mal aise d’être celui que l’on n’est pas ou que l’on ne souhaite surtout pas être ! Quant aux jeux, qu’as-tu pratiqué pour « respirer » 🙂 ?

      • Ce sont surtout les jeux vidéos (Amstrad, Atari, Amiga, PC, consoles, …) et les jeux de rôle (AD&D) avec les copains qui ont fait passer les années collège … Dans les jeux de rôle d’ailleurs, après avoir pris comme les autres des personnages masculins, j’ai choisi de plus en plus des personnages féminins, sans avoir vraiment conscience que c’était la clé d’un certain mal-être. J’ai toutefois pu constater que le machisme de certains restait bien présent, limite exutoire, dans le jeu … :-S

  3. Tout d’abord deux choses:
    1 – elle déchire la navette spatiale Lego,
    2 – t’as de la chance. Au même âge ce n’est pas une Nintendo 64 que j’ai eu mais une Mattel Intellivision…

    Plus sérieusement encore une fois ton article nous projette directement dans nos souvenirs d’enfance.
    Pour ma part je n’ai jamais ressenti ce besoin de m’habiller en fille étant petit mais par contre j’ai toujours été bien plus à l’aise en jouant avec les filles qu’avec les garçons. D’ailleurs le foot c’était vraiment pas mon truc.

    Ceci dit ton article me fait penser à quelque chose : je sais que pour beaucoup cela peut être ressenti comme une souffrance de ne pas se sentir bien dans son « genre » dans sa jeunesse où on est d’autant plus fragile. Mais pour moi qui n’a fait la connaissance de Sophie qu’à un âge déjà avancé j’ai presque un regret que ne pas l’avoir ressenti avant. J’aurais probablement su expliquer certaines choses que n’ai pas compris plus jeune et qui maintenant me semblent évidentes. Et je me dis également que j’ai ignoré durant de très nombreuses années toute une partie de moi-même.

    En tout cas je suis vraiment impatient de découvrir la troisième partie de l’article.

  4. Coucou et merci pour ton commentaire ! La navette était superbe, c’est la boîte de Lego que j’ai préféré, de loin ! Quand tu dis que la Petite Sophie t’aurait permis de comprendre certaines choses qui te semblent évidentes aujourd’hui, tu penses à quoi, par exemple ?

    Bisous.

    • Rien de transcendant mais des petites choses comme passer la recrée avec les filles plutôt qu’à jouer au foot avec les garçons, d’avoir toujours eu un petit coté « précieux » ou « délicat » prenant soin de mes affaires ou de mes jouets, d’adorer faire les boutiques avec les grandes cousines…
      Pourtant (et je me suis renseigné) il semblerait que je n’ai jamais semblé un garçon efféminé (attention il y aucun sens péjoratif dans ce terme). Je donnais plutôt l’image d’un garçon un poil timide mais très à l’aise avec les filles.
      Au vu de tout cela ce n’est pas étonnant que la Petite Sophie ait finit par pointer le bout de son nez. Je me dis qu’elle était déjà là depuis toujours.

  5. À lire le texte de Julien et les commentaires, j’ai l’impression que vous avez eu une enfance plutôt malheureuse. Mais de mon coté et bien que j’étais un gros refoulé au niveau du travestissement (le truc inconscient, mais j’y reviendrais), j’ai surkifé mon enfance et mon adolescence, à justement jouer pendant des heures à des sports collectifs, à faire les cons avec les potes du quartier, se taper des gros tournois de jeux vidéo, faire le mur pour draguer en ville, etc. 🙂 Je n’étais pas du tout le plus viril, loin de là, mais les questions liées au travestissement ne m’ont jamais privé d’apprécier les jeux « pour garçons » et surtout les bons moments de la vie. 🙂

      • Oui, pas malheureuse, mais pas forcément épanouie non plus, on va dire ;-).
        Avant l’adolescence, j’avais beau être un petit gars bien formaté, je trainais plus à jouer tranquille avec les copines qu’à la bagarre, lors des récréations. Après, c’est devenu plus compliqué à l’âge ingrat, quand il a fallu « choisir son camp », au pire c’était le banc de touche et au mieux la marche forcée dans une équipe rejointe par défaut …
        Mais je crois comprendre Petite Sophie concernant les choses vécues que l’on ne peut décoder qu’après coup. Pour moi, il y a tout un panel d’émotions et de comportements refoulés étant gamin qui pourraient vraisemblablement trouver une explication dans un malaise vis-à-vis du genre imposé. Le truc typique, c’est le cadeau que l’on te demande de choisir dans le catalogue et toi tu montre la mauvaise page.

      • Ouais je comprends, surtout avec l’image renvoyée du travestissement à l’époque : bois de Boulogne, forcément homo, lié au sexe, etc. Même si c’est encore le cas maintenant, des médias comme on en trouve sur internet permettent d’avoir une vision moins caricaturale. Plus jeune, si tu regardais TF1 à l’époque tu pouvais grave stresser de te savoir travesti. 🙂

    • Heureusement Nina que tout le monde n’a pas été malheureux à l’école et garde un bon souvenir, je pense qu’à ton époque l’institution avait pas mal évolué pas rapport aux années 7O, plus de respect pour les éléves , moins de commentaires négatifs etc, mais quand je vois qu’il faut mettre en place des campagnes pour lutter contre le harçélement à l’école j’ai l’impression que l’on avance pas mais que l’on recule!!!

    • Idem. Une enfance pas du tout malheureuse bien au contraire. J’en garde un excellent souvenir. Notamment de journées entières passées à jouer avec mes frangins.
      Par contre c’est clair qu’elle ne semble pas ressembler à celle de Nina. La mienne était bien plus calme. C’était celle d’un enfant plus introverti.
      Mais franchement je n’en ai jamais souffert car malgré cela je me suis toujours senti apprécié.

  6. Sympathique article 🙂

    Pour ma part, je dirais enfance pas malheureuses(y a eu des joies aussi) mais bon y a eu mieux 😛

    Par contre, je me rends compte que mon petite frère est nettement plus geek que moi (plus de 80 jeux sur son compte Steam). Et dire que j’ai pas osé craquer pour AoE II et III en soldes…..

  7. superbe reportage, qui me fais remonter bien des souvenir que je partagerais sur le forum, merci Julien c’est toujours magique de lire tes récit.

  8. Bonjour Julien,

    Par certains aspects, je me suis retrouvé, bien souvent, tant par la perception que par le ressentie dans ton récit.
    S’il est vrai que l’école a été créatrice de clivage (Fille vs Garçon), c’est aussi le lieu où la différence n’a pas toujours sa place.
    Merci d’avoir partagé tes souvenirs d’enfance.

    Bise

  9. Superbe article Julien.

    Après comme Nina, j’ai plutôt eu une enfance joyeuse à jouer autant à la console que dehors à faire les quatre cents coups et jouer avec mes potes (j’étais même plutôt bon en sport).
    Après je comprends qu’à cette époque de la vie où tout se qui différent n’est pas compris, cela peut être très difficile à vivre.
    Peut-être qu’à l’époque, je commençais à me poser des questions mais cela n’est pas aller plus loin; j’aurais bien aimer essayer mais je ne l’ai jamais fait.
    Là où je rejoins Nina, c’est qu’à l’époque dès que l’on parlait de travesti, cela renvoyait au prostituées du bois de Boulogne. Et lorsque tu commences à te poser des questions, cela peut faire peur.
    Aujourd’hui, avec Internet et le « relatif » changement dans les médias, les « futurs » travestis doivent se sentir un peu mieux.

    • Yo Karine et merci pour ton commentaire !

      Je ne sais pas si les travestis ont une « meilleure » image qu’avant, honnêtement. OK, y a toute une prise de conscience sur la condition trans, c’est clair. Mais les travestis, je trouve qu’on se paye toujours une image peu glorieuse et que l’on doit toujours justifier notre petite passion 😛 ! OK, les médias comme la télévision sont un peu moins trash – bien que ! – mais quand je vois Internet, je me dis qu’on a encore du pain sur la planche.

  10. OMG la création de perso’ (féminin pour moi bien sur) dans dans Phantasy Star Online..j’avais oublié cet attrait génial de ce jeu (génial aussi^^) ! 😀

  11. Bonjour à toutes,… et tous…!?

    Ton récit, Julien, me rappelle au moins deux épisodes mémorables et perturbants de ma propre enfance.
    J’ai eu globalement une enfance heureuse mais entachée gravement par ces deux épisodes qui ont conditionné ma personnalité des années suivantes à se cantonner au genre masculin de façon … radicale voir… homophobe.

    Petit(e), tout comme toi, j’aimais être avec les filles et jouer avec « leur » jeux. Les moqueries fusaient souvent mais je ne voyais pas où se situait le problème.
    Plus tard,… plus grave,… plus perturbant, en jouant avec ma soeur, à la princesse, j’avais enfilé une petite couverture pour imiter une jupe tube et posé une couronne sur ma tête quand mon père nous surprit. Jeux innocents de gamins pensais-je en voyant la figure de mon père adopter des plis inhabituels… Que nenni gentes Dames… Les yeux rivés au visage du père, je ne vis pas sa main prendre de la vitesse mais la sentis arriver avec force sur ma joue gauche au point que je crus sur le moment que cette main magique toucha aussi la droite. Au moment où toutes sortes de sons bizarres s’estompèrent, je pus entendre la voix de mon père finir une phrase qui devait être :  » Ne recommence plus jamais ça !! « . Pas forcément très intelligent, comme le montre le premier épisode, je du admettre qu’une telle force de persuasion motiverai une longue,… très longue période de réflexion empreinte d’une neutralité du genre surprenante et indéfectible.

    C’est près bien des années, que sans savoir que je n’étais pas seul…e, je décidais d’explorer le mauvais côté de la force, seule, dans mon antre…

    J’en profite pour réitérer mes sincères félicitation à l’équipe de ce magnifique site.
    Bises

    • Un acte de violence malheureusement « banal »… Je suis certain que ton père n’a même pas imaginé les conséquences négatives que cela peut avoir sur la vie de son enfant, puis sur la société plus généralement. Il existe encore beaucoup d’enfants en danger et il ne faut pas oublier que le 119 (le numéro contre l’enfance en danger) existe pour cela.

  12. Merci pour ta réponse Julien 🙂
    Je tiens à apporter un bémol… Je n’étais pas un enfant battu… j’ai juste reçu quelques fessées dans mon enfance, c’est tout, sauf… là ! Il ,avait du être rudement choqué… en même temps, l’ouverture d’esprit n’est toujours pas son fort…
    Les conséquences… séparation volontaire du corps et de l’esprit,… deux personnages sciemment et secrètement dissociés et évolués… Galère 🙂

  13. Oops!!
    Erratum : Quand j’ai écris  » neutralité du genre surprenante et indéfectible  »
    Je pensais : « neutralité du genre », surprenante et indéfectible
    et pas : « neutralité » du genre surprenante et indéfectible

Répondre

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Articles récents

Comment déterminer la morphologie de son visage ?

Ovale, carré, long : il n'est plutôt pas facile de déterminer la morphologie de son visage. L'information peut pourtant vous aider dans le choix d'une perruque. C'est pour cela que cet article a la vocation de vous aider à connaître la forme du vôtre avec une méthode facile, un simple mètre de couturière et un miroir. Alors, quelle est la morphologie de votre visage ?

Les rencontres d’un autre genre : entretien avec Jaina

Dans cette interview des Rencontres d'un autre genre, Jaina explore les origines de son travestissement, son genre et sa couleur de cheveux qui ne répond à aucune étiquette.

Les rencontres d’un autre genre : entretien avec la grande Julie

Dans cette interview des Rencontres d'un autre genre, nous avons interrogé la Grande Julie à propos de sa culpabilité de transgenre, la découverte de soi-même, la reconnaissance de son genre et les joies du coming out.

Les rencontres d’un autre genre : entretien avec Emilie85

Cette interview des Rencontres d'un autre genre est consacrée à Emilie85 qui explique son parcours de transidentité, son goût pour la photographie et sa vie de couple.