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L’homme et la jupe

Pas plus tard que cette saison, Zara Homme commercialisait deux pièces inhabituelles dans sa collection : un pantalon-jupe et un bermuda aux allures de pagne. Pas de quoi se pâmer, penseront certain(e)s, même si les dérivés de la jupe se font rares aux rayons « messieurs ». Peut-on y lire une volonté de démocratiser la jupe ? Sans doute ! Ces deux habits tombent à pic : on n’a jamais autant parlé des genres que ces derniers mois. On ne peut que se réjouir de l’intérêt des grandes marques pour la mixité vestimentaire. Je n’irai pas jusqu’à parler « d’évolution », cela dit, puisque la jupe pour homme est loin d’être une nouveauté.

Les origines du mâle

La rhingrave, la redingote, le chiton ou la houppelande sont autant de vêtements « ouverts » que portaient nos ancêtres. Par ancêtres, je n’entends pas nos arrière-grands-mères et plus loin encore mais nos aïeux au masculin. Cela surprend parfois les enfants devant leur premier péplum, mais généralement, il est assez convenu que les peuples méditerranéens – et pas seulement ! – portaient un vêtement ouvert, principalement pour le confort. L’imaginaire collectif est universel à ce sujet : on n’imagine pas l’Empereur César avec un costume de Président de la République en lieu et place de sa toge. Lorsque les Phocéens débarquaient dans la calanque du Lacydon, il est fort probable qu’ils portaient un himation, en rien comparable aux jeans Japan Rags des promeneurs du Vieux-Port…

00/05/2000. FILM "GLADIATOR"
Gladiator de Ridley Scott (2000). Photo de Karine Weinberger/Gamma-Rapho via Getty Images.

Les livres d’histoire sont pleins d’hommes en jupe. Mais au-delà des manuels scolaires, les premiers ouvrages de nos jeunes pousses en regorgent également : Tintin enfile un kilt pour parcourir l’Île Noire, Alix est vêtu d’une élégante tunique vermillon et Iznogoud porte la fustanelle. Au-delà des œuvres historiques, la fiction nous donne aussi à voir des hommes aux vêtements ouverts, j’en veux pour preuve les Sith et les Jedi, souvent vêtus de très longues robes. Link, le célèbre Hylien de Miyamoto, n’a par ailleurs jamais porté autre chose qu’une tunique verte et son collant blanc, ce qui ne l’a jamais empêché d’être un héros de légende qui triomphe absolument toujours du mal.

Dans The Legend of Zelda: Ocarina of Time, Link porte une tunique verte (et courte !) tandis que (massive spoiler !) la princesse Zelda se travestit en homme.
Zelda no Densetsu: Toki no Ocarina 3D de Greezo (2011). Dans The Legend of Zelda: Ocarina of Time, Link porte une tunique verte (et courte !) tandis que (massive spoiler !) la princesse Zelda se travestit en homme.

La jupe a disparu !

Entendons-nous : la jupe pour homme n’a pas subitement disparu de la surface de la Terre, loin de là. Des hommes aussi influents que l’étaient ce bon vieux Roi-Soleil ou l’illustre Jean-Paul II avaient l’habitude des brises du matin caressant le siège, si je puis dire. Ce dernier exemple est volontairement provocateur puisque le Deutéronome (VIIIe – VIe siècle avant Jésus-Christ) interdit le travestissement, sacré Moïse. C’est ainsi que la différenciation entre les genres féminin et masculin s’est aiguisée au fil des siècles avec comme principe religieux qu’un homme ne doit pas s’accoutrer comme une femme et vice-versa. Le 16 brumaire an IX (ou le 7 novembre 1800), la préfecture de police de Paris interdisait même le port du pantalon aux femmes, loi qui n’a plus aucune valeur juridique de nos jours, selon le ministère des Droits des femmes. De fil en aiguille, certains effets sont devenus l’exclusivité des femmes ou des hommes comme, respectivement, la jupe ou le pantalon.

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Henri IV le bien aimé de Daniel Colas (2010). Jean-François Balmer dans le rôle du « roi préféré des Français ». La photographie provient de 20h59.

D’ailleurs, pendant des décennies, les femmes se sont battues pour avoir le droit de porter le pantalon que l’on assimile à l’homme, au sexe fort, à la domination. Elles l’ont depuis largement adopté, à tel point que dans certains collèges de France, les élèves n’ont plus le droit de porter la jupe, justement, à moins qu’elle ne tombe au-dessous des genoux. Le plus regrettable, c’est que bien peu d’hommes se battent pour le droit de porter la jupe, même chez les travestis. Hélas, le port d’un vêtement féminin reste un véritable tabou pour beaucoup, comme s’il y avait quelque chose de honteux ou de dégradant à porter une robe, des ballerines ou, pour en revenir à nos moutons, une jupe.

Collection Rock Your Jeans de Blanco Denim (2011). Les jeans, les grosses voitures et le bras de fer ne sont pas réservés aux hommes.
Collection Rock Your Jeans de Blanco Denim (2011). Les jeans, les grosses voitures rouges et le bras de fer ne sont pas réservés aux hommes.

Que se cache-t-il sous le kilt d’un homme ?

Aujourd’hui, il est assez cocasse de voir que certains vêtements considérés comme « féminins » et anti-virils sont en fin de compte issus du dressing des hommes. La marinière, les cavalières ou les combinaisons ont en commun d’être des vêtements particulièrement masculins puisque issus, par exemple, d’uniformes militaires ou de tenues de travail. Dans le même genre, le kilt est un it d’une tenue féminine de gothique pour citer un exemple contemporain. Pourtant, dans les Highlands, il s’agit d’une pièce absolument masculine portée comme un smoking pour les grandes occasions. S’il est l’habit traditionnel de l’Écosse, il continue à évoluer dans la mode et se répand de plus en plus dans le monde du travail et comme vêtement de ville. Il est assez intéressant de constater que petit à petit, les femmes s’y mettent aussi, malgré la charge de virilité contenue dans ce vêtement.

Sean Connery en kilt écossais (2001). Le célèbre acteur britannique a importé le kilt à Washington.
Sean Connery en kilt écossais (2001). Le célèbre acteur britannique a importé le kilt à Washington.

L’Écosse n’est pas le seul territoire au monde où l’homme porte un vêtement ouvert, fort heureusement. Ce n’est peut-être pas le bon exemple en termes d’égalité des sexes, j’en conviens, mais les Émirs portent la dishdash aux Émirats-Arabes-Unis, tout comme la djellaba est très répandue au Maghreb. Ce ne sont pas des jupes à proprement parler, mais l’une et l’autre s’apparentent à une longue robe tout ce qu’il y a de plus confortable. En Asie du Sud-Est, le sarong est aussi largement répandu chez les hommes : en Indonésie et particulièrement à Bali, en Malaisie et même au Bangladesh. Il s’agit d’une jupe à motifs en forme d’étui cylindrique qui tombe généralement sur les chevilles, très répandu dans les populations musulmanes.

Keretapi Sarong
Sarong fun (2012). Environ cinq-cent personnes participaient au flashmob « Keretapi Sarong » à Kuala Lumpur en Malaisie.

Une garde-robe pour deux

En France, les hommes n’ont pas la chance de porter un vêtement aussi confortable, même si des générations de Rois de France l’adoptaient sans complexe, de François Ier à Louis XV en passant par Henri IV. Il faut attendre les années 60 du XXe et l’imagination de certains créateurs pour que l’espoir d’une jupe à la taille renaisse chez les garçons occidentaux : Prada, Vivienne Westwood, Dolce & Gabanna, Kenzo ou Agnès b. en proposent dans leurs collections, sans succès commercial. Jean-Paul Gaultier, qui a l’art et la manière de jouer de l’ambiguïté, signait même en 1985 la collection « Une garde-robe pour deux ».

fashion week 2012
Fashion Week de Paris (2012). De gauche à droite : Ann Demeulemeester, Givenchy et Jean-Paul Gaultier.

En cinquante ans, les podiums ont beaucoup évolué et il devient même assez courant que des jupes pour hommes s’affichent, sans que la « street » ne les adopte réellement. Marc Jacobs a beau s’afficher en jupe, la barrière entre la grande couture et le prêt-à-porter existe bel et bien. Quelques célébrités n’ont pas froid aux yeux et se laissent tenter par la jupe, notamment David Beckham ou Djibril Cissé, souvent victime de la bêtise des médias. Mais elle reste un accessoire de mode très pointu, souvent vendu à des prix exorbitants. Que ce soit un kilt traditionnel ou une jupe de Givenchy, il faut souvent débourser plusieurs centaines d’euros, quand le millier n’est pas dépassé. H&M proposait en 2010 sa propre jupe pour homme pour une cinquantaine d’euros environ, mais l’opération n’a jamais été reproduite, alors même que l’introduction d’une telle pièce dans sa collection « Men » avait fait couler beaucoup d’encre.

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6 of Marc Jacobs’ Best Looks à voir sur Wonderland.

Les Hommes en Jupe existent !

Dans les années 2000, au-delà des travestis qui portent plus volontiers une mini qu’un treillis, des hommes ont adopté la jupe pour parfaire leurs tenues : les sympathisants du mouvement gothique en sont une parfaite illustration. Il faut dire que c’est un courant de contre-culture. Il a néanmoins ouvert de nombreuses brèches dans le clivage bétonné entre l’homme et la femme : cette mode a apporté aux hommes le retour du maquillage, par exemple, ou des mèches colorées dans les cheveux. Qu’on aime ou pas, il faut bien admettre que ces pièces sont loin d’être féminines et réservées à ces dames et qu’elles ont inspiré de grands créateurs. D’ailleurs, on en trouve couramment dans l’animation japonaise et dans le jeu vidéo ; comme de nombreux otakus imitent le style de leurs héros préférés pendant les conventions de cosplay, ces vêtements de fiction finissent par exister dans le monde réel.

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Voici la preuve qu’il existe un marché pour ce genre de pièces : ce kilt n’est plus disponible sur le site de Pentagramme !

Une association française s’attache enfin à promouvoir la jupe au masculin depuis 2007, il s’agit de l’Association HEJ (pour hommes en jupe), née sous l’impulsion de Jérôme Salomé. Nous avions déjà discuté sur ce blog de cette association qui revient systématiquement dans les débats concernant la jupe pour homme. Les Hommes en Jupe ne se revendiquent absolument et clairement pas travestis et ne souhaitent que la liberté vestimentaire et l’égalité des sexes. Par leurs actions (une gazette mensuelle, des conférences, la Journée Mondiale des Hommes en Jupe, etc.), ils gagnent petit à petit du terrain et ont même fait l’objet de l’éditorial de ELLE ou l’objet d’un dossier de trois pages dans Grazia.

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Parce que les Hommes en Jupe n’ont pas froid aux yeux (ni aux mollets) et parce qu’ils s’affichent sans complexe, ils arrivent à faire parler de leur mouvement dans les médias généralistes. Ici, un dossier dans le numéro 192 de Grazia.

Un magasin de jupes pour homme à Nîmes

L’antique commune gardoise n’est pas à un paradoxe près : face à la Maison Carrée siège le Carré d’art, une bibliothèque et un musée d’art contemporain des plus modernes. Que dire du magasin Hiatus, véritable précurseur dans la création et la vente de jupes pour hommes, alors même que Nîmes est le berceau du jeans, grâce à la célèbre toile portant son nom. Jennifer Marano et Jean-Guy Béal sont deux créateurs en rupture avec les circuits de vente traditionnels. Ils suivent ainsi une logique de développement durable tout en profitant d’une liberté de création et d’expression rares dans l’industrie du prêt-à-porter. Tout à fait disponible pour nous expliquer leur démarche, Jennifer Marano a accepté de répondre à nos questions pour expliquer les enjeux de leur action !

Jean-Guy Béal et Jennifer Marano ont à cœur de rendre ses titres de noblesse à la jupe pour homme !
Jean-Guy Béal et Jennifer Marano ont à cœur de rendre ses titres de noblesse à la jupe pour homme !

Julien d’Andromède : pourriez-vous nous décrire en quelques mots Hiatus et sa particularité ?

Jennifer Marano : Hiatus, marque de prêt-à-porter masculin made in France, est distribuée exclusivement via la boutique en ligne Hiatus-Shop et saisonnièrement dans des boutiques de créateurs ou des concepts stores. Cette volonté de distribuer en circuit court nous permet avant tout de faire de la vente directe et de travailler sans contrainte de saison ou de tendance, mais aussi de proposer des jupes à 100€ en moyenne. C’est pour nous une réelle liberté, nous permettant de créer de nouveaux modèles quand « l’inspiration » se présente et non en fonction des diktats de saisonnalité et de renouvellement perpétuel. Nos collections deviennent des basiques, les modèles sont pérennes, nos clients habitués peuvent ainsi retrouver les modèles d’années en années, un peu comme chez un jeanneur, par exemple. Ce n’est pas faute d’avoir sollicité de nombreux multi-marques d’avant-garde ou dits « underground » mais très peu de gérants sautent le pas, ils restent encore très frileux, de peur que la marchandise leur reste sur les bras, ils se réfugient vers des valeurs sûres et sans risques. Au départ, cela était assez frustrant mais, finalement, le fait de distribuer en exclusivité sous notre propre nom a de nombreux avantages, notamment une très grande proximité avec nos clients. Chacun est libre de nous appeler pour des conseils de tenues, prendre rendez-vous au showroom pour essayer les modèles dans l’atelier de création !

Jupe sushi
La jupe Sushi existe en noir et au marron au prix de 85€.

J. A. : comment l’idée de fabriquer des jupes pour hommes vous est-elle venue ?

J. M. : dès 2008, nous avons développé un bureau d’étude en stylisme et modélisme. Notre cœur de métier est le patronage industriel. Nous concevons ainsi au cours de l’année des collections bien différentes des nôtres dans des univers tels que le vêtement pour enfant, les habits canins ou encore des polos de golfs !

Mais dès le début de notre collaboration, l’envie nous démangeait de créer nos propres collections. Nous avions envie d’apporter quelque chose de nouveau, un produit de niche et peu développé mais qui réponde à un besoin… La jupe pour homme s’est présentée comme une évidence et tout s’est enchaîné, une belle rencontre avec les membres de l’association HEJ nous a permis de mieux cerner ce besoin et d’y répondre de manière pragmatique et créative.

Pour nous et comme l’indique notre nom (hiatus : déchirure ou ouverture qui pose problème mais qui amène aussi une solution), la jupe masculine est tout simplement un vêtement ouvert à l’entrejambe, il n’a aucune connotation féminine à la base, les jambes sont en contact au lieu d’être séparées par deux tubes, c’est complètement naturel et plus ergonomique si je puis dire !

La jupe Ninja existe en violet, kaki et noir au prix de 125€.
La jupe Ninja existe en violet, kaki et noir au prix de 125€.

J.A. : aujourd’hui, quelle est votre clientèle ?

J.M. : notre clientèle évolue. Au départ, les hommes avec pour référence le kilt écossais étaient majoritaires… C’est-à-dire plutôt la génération de nos parents ; aujourd’hui, notamment avec les jupes inspirées de l’Asie comme la Ninja et la Kendo (arts martiaux), ou encore un de nos bests sellers de l’été la Sushi (origami), beaucoup de jeunes attirés par le manga, le Japon ou encore des quadragénaires adeptes des médecines douces ou des sports de haut-niveau achètent les jupes masculines Hiatus pour tous les jours.

Sinon, pour parler genre ou en tout cas orientation sexuelle, la majorité des porteurs de jupes Hiatus sont hétéros, cela peut s’expliquer en partie parce que nous avons ce positionnement au niveau des « repères » inscrits dans nos modèles (braguette, passants de ceintures, poches, etc.), je dirais que les homosexuels aiment beaucoup plus la mode et vont donc plutôt suivre les tendances du moment, quant aux transsexuelles, et bien, je pense qu’elles chercheraient plutôt au rayon femme.

Au delà du genre, notre clientèle regroupe simplement des personnes qui ont envie de faire varier leur apparence vestimentaire et qui souvent trouvent trop limitées les propositions des boutiques de prêt-à-porter conventionnelles.

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Le défilé Hiatus au cours du Festival Japanîmes de 2012.

J.A. : pensez-vous que la jupe pour homme se démocratise et quels sont vos projets pour son essor ?

J.M. : depuis quelques mois, nous assistons à travers les médias à un réel questionnement sur le genre masculin/féminin. Doit-on encore éduquer les jeunes dans un repère très tranché entre ce que doivent être l’homme et la femme, dans leur comportements, leurs choix vestimentaires, leurs attitudes ?

Il est vrai que la jupe pour homme est au cœur des médias depuis quelques années, mais trop souvent de manière épisodique et parfois cynique. Jusqu’à présent nous avions l’impression d’être considérés comme un phénomène plutôt que comme une nouvelle valeur. Aujourd’hui, et peut-être est-ce aussi la crise qui est passée par là, les gens se comportent différemment, ils s’ouvrent aux alternatives, sont plus tolérants dans le cercle amis/famille ; ont une meilleure connaissance d’autres cultures (Asie, Maghreb, cultures britanniques, etc.).

Ce que nous souhaiterions évidemment est que les magazines de mode masculine montrent l’exemple, en insérant progressivement de plus en plus de vêtements ouverts (tuniques longues, robes, jupes à bretelles, sarouels, etc.) dans leurs shootings photos. Plus la jupe sera vue comme un élément anodin et plus elle (et le vestiaire masculin en général) aura l’opportunité d’être acceptée par la société commune.

C’est en tout cas le parti-pris de notre futur clip, « Hiatus, des hommes, des jupes », film impactant et « tout public » ! C’est notre projet phare pour cette année : porter à l’écran à la manière d’un spot publicitaire des portraits d’hommes porteurs de la jupe pour homme au quotidien. Nous pensons, en faisant le pari d’une diffusion nationale, démocratiser nous-même, en tant que designers, le port de la jupe. D’ailleurs vous pouvez retrouver tous les détails sur le site de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank, vous pouvez participer au financement du clip jusqu’au 4 juin 2014 (3185€ à ce jour).

Notre projet est bien sûr de continuer à enrichir le vestiaire masculin en proposant toujours davantage de vêtements ouverts dans nos collections.

Il reste 25 jours pour aider Hiatus à réaliser son clip sur le port de la jupe pour homme ! Mobilisez-vous !
Il reste 25 jours pour aider Hiatus à réaliser son clip sur le port de la jupe pour homme ! Mobilisez-vous !

J.A. : merci beaucoup pour vos réponses, je vous souhaite beaucoup de réussite dans ce beau projet à la fois original et citoyen !

L’homme du futur

Si le passé est cruel avec le travestissement, parce que les religions le considèrent comme un pêché, il se montre beaucoup plus clément avec le port de la jupe pour homme… Tout du moins, avant que la jupe ne devienne un accessoire « typiquement » féminin. En fin de compte, c’est aussi vrai pour de nombreux éléments de l’aspect féminin, comme le maquillage qui était avant tout un outil de guerre. L’avenir pourrait se montrer clément avec les hommes en jupe :  si la société n’est pas encore prête à l’introduire dans la vie quotidienne, il faut reconnaître que l’acceptation du vêtement progresse avec le concours de l’association HEJ. Ces hommes-là sont un bel exemple à suivre pour notre communauté : ils s’affichent. Si les travestis s’exposaient positivement au grand public, la mode et la cosmétique pourraient devenir unisexes. Vous savez ce qu’il vous reste à faire : porter la jupe et l’assumer !

jupe julien

Andromèdehttps://travesti.fr
Bonjour ! Je suis Andromède, l'auteure de ce site Internet. Je suis également la fondatrice du e-commerce Travesti.fr - La boutique des travestis.

35 commentaires

  1. bonjour julien, Je pense que c’est plus facile pour eux d’afficher leur singularité car il n’y à pas d’ambiguité de genre ou de sexe, le poil au pattes saute au yeux et rassure. Le travestissement c’est tout l’inverse, l’ambiguité est permanente et rend la mise sur le devant de la scène beucoup plus complexe.Je te félicite pour tes talents de journaliste, bien cordiallement.

    • Merci pour le gentil message 😉 ! Cela dit, je ne trouve pas que ce soit plus facile pour qui que ce soit. Au contraire, j’ai souvent l’impression que c’est plus facile pour nous, parce que c’est bien connu, les travestis portent des jupes…

  2. bonsoir Julien

    Ton article tombe à pic, je réfléchissais justement ces derniers soirs sur le moyen de ré-introduire la jupe, le pagne ou la tunique dans notre belle civilisation. Finalement ce qui me caractérise est le port de vêtements féminins parce que – excuse de ma franchise – on n’a pas les couilles coincées. J’ai la chance d’avoir une terrasse et de pouvoir en profiter, étant à la hauteur, sans vis à vis, en peignoir. Çà me procure une réelle sensation de liberté. Je suis un peu confus j’ai déjà avalé mes somnifères, mais je tenais à soutenir cette idée. Et je vais dès demain adhérer à l’assoc HEJ.
    Merci pour cet article.
    Best wishes

    Fiodor

  3. Bel article. Cependant, même si la jupe devait se démocratiser, le sort des transgenres ne serait pas réglé pour autant, car le transgenre transgresse les genres d’où la dénomination ‘trans genre’, lorsque l’internaute regarde tes photos il tombe bien devant l’image d’une femme et n’ont d’un homme en jupe, car cela va bien au-delà. Il faut appeler un chat, un chat.
    En tant que transgenre, lorsque je me change et que je me pomponne… je n’ai pas envie que l’on me dise monsieur. D’ailleurs c’est bien signalé dans les 10 phrases à ne pas dire à un travesti : ‘bonjour monsieur ‘.
    Une femme même habillé avec des vêtements d’homme reste une femme et il ne viendrait à personne de lui dire : ‘bonjour monsieur’, sauf pour certaines femmes qui sont souvent lesbiennes et qui se coiffent comme des hommes auxquelles dire : ‘bonjour monsieur’ est presque une jubilation.
    Moralité, même si le port de la jupe venait à se démocratisez chez les hommes, le fait que des personnes se travestissent restera, de toute façon, regardé un peu de travers, sauf si, comme je le dit souvent, rien ne laisse paraître que la personne puisse être un homme. Cela fait des années que je sors avec des copines ou seule et je constate des réactions lorsqu’une chose tique et cela n’a rien à voir avec la tenue vestimentaire, mais bien avec l’adéquation entre le style vestimentaire, le physique de la personne et surtout son visage. Car un homme en jupe, ne souhaite pas ressembler à une femme et cela se voit. Le transgenre quant à lui souhaite ressembler le plus possible à une femme et aussi à ne pas être démasqué. Même si tu es la personne la mieux habillée du monde que tu es « parfaite » dans ton allure et ton visage, là pas de soucis, mais si tu ouvres la bouche avec une voix bien masculine, les réactions seront quand même là, l’inverse est vrai aussi.
    Quant à la question de genre ou de discrimination, nous passons notre temps à discriminer et cela n’est pas une faute en soi, cela ne pose aucun problème lorsque nous le pratiquons sur les autres espèces d’animaux, insectes, etc. Là où le seul doute subsiste pour le commun des mortels, c’est pour les androgynes.
    Un simple test de passing, allez dans une boutique où l’on dit ‘bonjour monsieur’ ou ‘bonjour madame’ à la clientèle, si vous n’avez qu’un bonjour, c’est que la personne se pose des questions et que quelque-chose l’interpelle. J’ai déjà eu des ‘bonjour madame’, mais moins souvent des au ‘revoir madame’, pourtant nombreuses sont les personnes qui disent que j’aurais un ‘bon passing’, il faut donc se méfier des personnes qui nous connaisse ou qui fréquente notre ‘milieu’. Les meilleurs tests sont à faire dans la vie de tous les jours, avec les personnes lambda. Un jour faisant la queue dans un monoprix un petit garçon me regarde et me dit : ‘hé t’es un monsieur, hein madame !’ devant sa mère toute confuse… et d’autres personnes qui se sont mise à sourire.
    Pour nous, enfin pour la plus grande majorité d’entre nous, la seule chose qui puisse faire que nous n’ayons pas de soucis est de le faire le plus naturel possible, même si nous sommes démasqués, seul un sourire suffit. Si nous ne sommes pas dans la provocation et que notre ‘dress-code’ correspond au lieu où l’on sort. Oui ! Porter une robe de soirée dans une salle de sport que l’on soit femme ou pas cela dénote un peu du contexte. Et porter une mini-jupe, même une femme ‘bio’ sera forcément plus regardée, alors si un truc cloche forcément, cela sera très vite vu.
    Je pense donc qu’il faut faire sa vie et suivre ses inspirations, sans se poser de question, car dans certains cas personne n’est dupe, même s’il n’y a pas de réaction, ce qui semble le mieux pour un transgenre, ce n’est pas pour autant que les personnes ne se sont aperçues de rien, mais qu’il n’y avait rien de ‘choquant’.

    • lorsque l’internaute regarde tes photos il tombe bien devant l’image d’une femme et n’ont d’un homme en jupe, car cela va bien au-delà. Il faut appeler un chat, un chat : désolé mais non. Tout cela n’est que cosmétique, artificiel, parce que je suis le premier à la répéter, je suis un homme. Jupe ou jogging, maquillage ou pas, ça ne change pas miraculeusement le sexe, si ce n’est une question de genre qui ne dépend que d’une société S à un moment M. Enfin, c’est le propos de l’article, je ne ferais que répéter mes arguments…

  4. quel travail pour faire ce dossier!
    Je vais lire ça tranquillement ce soir.
    Ma première réaction, en tant que femme, c’est que je ne suis pas pressée de voir les hommes en jupe.

  5. Un article très intéressant et véritablement encyclopédique sur le sujet.
    Il est clair que depuis quelques temps le sujet commence à être évoqué et qu’il n’est désormais pas si rare que cela de voir des défilés où les mannequins hommes portent des jupes. Qui sait dans 10 ou 15 ans on pourra choisir entre le costume où le tailleur-jupe pour aller travailler? 😉
    Le souci c’est qu’avec mes « jambes de poulet » je ne suis pas sûr que cela m’aille aussi bien qu’à Marc Jacobs…

  6. Merci pour cet article qui fait un tour d’horizon très complet sur les dernières tendances concernant la jupe pour homme. Pour l’instant, en ce qui me concerne, je ne suis pas très convaincue. Les modéles présentés ne sont guère très seyant, voir même assez mal coupés et ne donnent pas un look trés avantageux pour celui qui la porte. Bref, pour l’instant je ne trouve pas ça jolie du tout. Seul le kilt de Sean Connery trouve grâce à mes yeux. Là, c’est la grande classe ! A croire que c’est toujours dans les vieux pots que l’on fait les meilleurs soupes ! 🙂

  7. Bonjour à vous !
    Je tiens à saluer votre article, d’une grande qualité.
    Mais je voudrais corriger la grosse erreur historique qu’il contient : Ce n’est pas du tout moi qui ai créé cette association et elle n’est pas rouennaise. Voici la véritable histoire de la création de l’Association HEJ http://jupe-skirt.info/fr/ce-site-internet/recapitulatif-de-nos-actions Les créateurs sont 3 dont une femme : Yoelo, Caro et Jérôme Salomé en 2007 à partir d’un site créé par ce dernier en 2004. Personnellement, je suis adhérent depuis 2008 seulement. L’adreese du siège social est effectivement à Rouen mais l’association est nationale française mais aussi belge, suisse, allemande par ses adhérents et même par moment italienne et espagnole.

    Je publie ce jour votre article sur le site de HEJ, il est très clair, documenté et fort intéressant, merci.
    Bravo et merci également pour le lien vers Hiatus et Kisskissbank !

    Jean Appriou, webmaster de http://i-hej.com

  8. Beau travail de journalisme total.
    Et tes photos sont de plus en plus canon. Décidément ces cheveux… ça le fait.

    Allez, je milite pour le retour de la jupe. Tu m’as donné envie de me balader en jupe tiens…

  9. D’accord avec Emma. Bel article et … belles photos de toi.
    Mon opinion, si elle vous intéresse, est que je ne milite pas pour le retour de la jupe pour les hommes. Pas que je sois contre mais simplement je ne me sens pas concernée. Lorsque je porte une jupe, c’est pour manifester un genre 100% féminin. Pas de place pour la masculinité dans cette approche.
    Coté mode masculine, comme je le disais plus haut, ce n’est pas ce que je préfère. Mais bon… Si ca devait devenir un standard masculin je saurais m’y faire. 😉

  10. Je crois que ce n’est pas si facile…
    Tout d’abord merci pour cet article, et pour ce blog. Comme c’est ma première intervention, je me permets ce remerciement.

    Le rôle du vêtement est de porter l’image. Le président et le directeur portent un costume, le policier et le militaire un treillis, le pianiste une redingote, le juge et l’avocat malheureusement peu de bottes à talon, le curé non plus, pas plus que le plombier ou l’infirmière. On affiche quelque chose, pour autrui, parce qu’on en est arrivé là, à ce point de sa vie où l’on peut et où l’on se doit d’afficher quelque chose. La contrainte de la position sociale, de la fonction, impose la tenue. J’ai bien parlé de contrainte.

    Sortir de cette contrainte revient à être et s’afficher rebelle.

    Je n’arrive pas à m’extraire l’idée du crâne selon laquelle (hors cultures le permettant), porter une jupe pour un homme inscrit une rebellité (au minimum larvée) sur le plan des pratiques sexuelles ?

    Je porte moi-même des tas de vêtements de fille, mais il me semble que ce faisant, j’autorise les hommes à me désirer (autant que les femmes, dans toute l’ambiguïté, pour elles, de la situation).

    En bref, la jupe pour homme, comme dit en intro pas si facile, c’est aussi ne évolution des mœurs, à mon avis pas seulement une évolution des vêtements.

    • Excuse-moi, mais je ne peux pas adhérer à ce que tu écris. Est-ce qu’il suffit de porter un pantalon pour autoriser les femmes à te désirer ? Non, ce n’est pas si « simple » et c’est même une vision dangereusement sexiste des relations homme-femme.

  11. Cela a déjà , ici, été écris et je ne fais que corroborer cette opinion, que la jupe pour homme se démocratise,… pourquoi pas,… cela me laisse indifférente mais cela ne fera en rien progresser l’acceptation des transgenres parmi les hommes et femmes.

    A défaut d’être intéressant, il est amusant de noter que notre chère église, responsable de tant de mots sur un plan psychologique et pour s’y cantonner, ayant imposé la différentiation des attributs homme/femme continue d’affubler ses représentants de … robes.

    Je terminerai, bien que cela soit totalement hors sujet par corriger le terme  » Jupe Ninja » par un terme plus judicieux comme « Jupe Samouraï » car la nuance qui a échappé aux commerciaux par un clair manque de culture Asiatique me semble… aussi absurde que de confondre Rolls-Royce et B.M.W. sur le plan automobile.
    Nina dont le catana est posé dans le bon sens (paix/repos) pourra corroborer (ou pas )(Remarquez… à moins d’être équilibriste,… il y a une chance sur deux pour le catana).

  12. Sans polémiquer, je pensais à l’image véhiculée puis à la véracité… les « Ninjas » sont des assassins et les « Samouraïs » des chevaliers, puis les Ninjas n’ont jamais porté cette tenue, seuls les Samouraïs la portaient.
    Ca ne change pas grand chose,… sauf si on le sait… 😉

  13. Bonjour,
    Je vous invite à visiter mon site jupe-expo.fr où on peut retrouver la première exposition bénévole française dédiée à la jupe pour homme qui a eu lieu en 2012, une liste de la plupart des jupes pour hommes vendues sur le net pour faciliter la recherche par les hommes, etc.
    Bien à vous.
    Jérôme

  14. bonjour , un homme qui porte la jupe ou la robe n’est pas forcément un gay ou travestit , il y’a des jupes spécialement conçu pour l’homme dans la mode et dans certaines cultures ,par exemple: le kilt écossais ,la jupe masculine chez les américains et parfois les français etc ,je m’appelle Christine, j’habite en France avec mon ami Marc ,et depuis qu’il a 9 ans mon ami porte des jupes masculines ou des kilts ,petits ses parents ne lui ont jamais interdits de porter une jupe , moi j’aime bien et les gens dans la rue ne l’ont jamais emmerdé ni traités de gays ,c’est le bonheur pour lui . surtout ne vous fiez pas aux apparences , il n’y a que les gens sur internet qui critique anonymement les gens hommes maquillés OU non ou EN JUPE je pense nottament à YouTube , les tutos maquillage masculin sont de plus en plus nombreux pourtant ,personne n’échappent aux critiques sur le net , mais dehors la jupe masculine est acceptée par la société, car on est en 2016 aucuns hommes en jupes ou maquillés que je connais n’a jamais était discriminé dehors , je connais aussi pleins de femmes qui trouvent la jupe super sexy chez un homme alors choisissez bien vos amis ou allez vivre aux usa c’est beaucoup plus fréquents les hommes en jupes.

    • Bonjour « les gens », oui dans les pays anglo-saxons (USA, Angleterre) le choix vestimentaire est plus grand pour les hommes que dans les pays latins comme et surtout la France.
      Expériences vécues et sans aller jusqu’à la jupe pour hommes, amateur de fringues vintages 70’s, je me suis fait insulté (insultes homophobes) dans par des bandes de mômes dans les rues de mon village, parce que je portais un pantalon évasé avec des bottes camarguaise à gros talons et un long trench en cuir coupe trapèze (évasé à la taille), acheté chez une copine fripière..
      Ce look 70’s est régulièrement remis à la mode mais uniquement pour les femmes, jamais pour les mecs (pourquoi?), d’où les amalgames vites faits par des ignorants bas de plafonds: « ça doit-être un pédé il porte des fringues de filles », disait un jour un ado à son copain dans mon dos. C’est beau la tolérance en France!
      Si j’avais osé porter mon kilt ou un de mes sarongs, je n’ose pas imaginer ce qu’il se serait passé: bordée d’injures et peut-être passage à tabac. C’était en 2002.
      Aujourd’hui le look 70’s est mis à l’honneur de nouveau dans les magazines, mais toujours pas pour les hommes! Dans l’imaginaire de la plupart des français, un homme doit toujours s’habiller le plus neutre possible et selon des codes bien stricts. D’une manière générale les femmes ont bien plus de choix au niveau des styles de fringues, chez l’homme tout est figé dans le casual le plus banal, les femmes peuvent porter des bottes, pas les hommes…Pourquoi ce manque de liberté?
      Alors la jupe masculine (kilt, sarongs, paréos, dotis, Hiatus, etc…) c’est pas pour demain. Regardez ce que la journée de la jupe à Nantes, avec des garçons venus en kilts pour la plupart, a suscité comme réaction dans la rue et pire encore sur internet sur un forum commentant cette journée.
      La jupe masculine n’existera jamais en France ailleurs que dans la sphère privée, une certaine partie de la population, celle qui a les sous, qui est conservatrice, et qui a la vrai pouvoir ne permettra jamais que ça se fasse dans la rue.
      Pour cette France là, un homme en jupe= »pédé ». Y compris les peuples dont les hommes en portent traditionnellement « des peuples de pédés refoulés, décadents » ai-je lu en ligne. Merci pour les milliers d’écossais en kilts venus combattre en 1914-1918 à nos cotés!
      Pour ces gens l’homme ne doit porter que des vêtements sobres et fonctionnels, calés sur leur vision de la virilité (la sacro saint pantalon). Un jour j’ai lu sur un forum de cathos intégristes ce commentaire: « un homme qui enfile une jupe perd ses couilles sur le trottoir ».
      Et c’est cette France là, réac’ et rétrograde, qui va arriver au pouvoir! Et accessoirement interdire la jupe aux hommes!
      Ne pas respecter le code vestimentaire masculin pour un homme est très mal vu chez nous, et sans aller jusqu’au kilt, le simple fait d’avoir un pantalon dont la coupe varie de la sacro sainte coupe droite peut vous exposer à la moquerie et aux insultes homophobes (vécu).

  15. bonjour moi Christophe et je porte des jupes,robes longues où courte mais pas trop ,puis des collants opact et la je ne comprends pas certaines femme qui dise qu’elles ont froide or qu’ il y as des robes et jupes avec les collants opact qui tienne super chaud !! la preuve j’en porte quand je film mes rallyes .
    et je ne suis pas ni pd et ni trans !!!! j’aime ^juste être en jupe où robe et collants pour les froids car je me sans plus alaise comme sa .
    et quand -ta ceux qui dise que tous les hommes qui se mette en robe où en jupe se sont des pd où des trans ben il faudrait qu’il regarde loin en arrière dans la vie car tout le monde y était ; puis pk que les femme aurait le droit de porter des pantalons et que nous les hommes on serait obliger de porter des pantalons aussi !!!!! après tout on est en France et normalement est- un pays libre !! mais la sa change aussi car les assistante social n’y voit pas du même regard!! pk rien de mal a s’habiller comme on le désir non !!! et je me promène dans les chemins et bois où dans la nature puis conduit aussi pl et voiture comme sa .
    pour vos réaction videochristophe@laposte.com merci a vous

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